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Frédéric
BAZILLE
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Clarté et réalisme
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Frédéric Bazille est originaire d'une
famille protestante de la haute bourgeoisie montpelliéraine. Son père
était un riche propriétaire terrien, viticulteur et notable de la ville
de Montpellier.
A partir de 1862, il vient à Paris poursuivre ses
études de médecine, tout en passant le plus clair de son temps à l'Ecole
des Beaux-Arts à peindre dans l'atelier de Charles Gleyre, où
il se lie d'amitié avec Monet, Renoir,
et Sisley.
Sa vocation artistique remontait à sa rencontre avec un
ami de ses parents, le collectionneur et mécène d'art montpelliérain
Alfred Bruyas, qui influença Courbet ainsi que les
impressionnistes. A l'origine la peinture de Bazille sera inspirée par
les oeuvres de Courbet et Manet.
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C l i q u e z sur
les i m a g e s
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Bazille
peignant "le héron"
1867
par RENOIR
Musée d'Orsay, Paris

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En 1863, à Pâques, il effectue un séjour à Chailly dans la
forêt de Fontainebleau avec Monet, afin d'y étudier la peinture en
plein air.

La robe rose
1864
Musée d'Orsay, Paris
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En 1864 il loue un atelier rue de Vaugirard et en juin
séjourne avec Monet à Honfleur, où il rencontre Boudin
et Jongkind. De retour à Paris, ayant échoué à ses
examens de médecine, il obtient de ses parents la permission de se
consacrer entièrement à la peinture.
En 1865 il partage un atelier rue de Furstenberg avec
Monet qu'il aide financièrement.
Il soumet deux oeuvres au Salon de 1866, "Jeune
fille au piano" et "Nature morte au poisson", cette
dernière étant acceptée.
Il sera par la suite régulièrement admis au
Salon.
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Cette même année, il partage un nouvel atelier avec Renoir,
rue de Visconti.
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Il devait par la suite, en 1868,
déménager dans le quartier des Batignolles, rue de la Condamine,
à proximité du Café Guerbois dont il devint un habitué.
C'est dans cet atelier qu'il peignit en
1870 "L'atelier de Bazille, rue de la Condamine", où on le
voit présentant une nouvelle oeuvre à Manet et Monet,
alors que son ami Maître joue du piano et que Zola
discute avec Renoir.
D'une composition ouverte, ce tableau -
où Manet peignit lui-même la grande silhouette de Bazille - fait
ressortir les liens d'amitié et les rapports de travail dénués de tout
souci d'ordre hiérarchique existant entre les protagonistes.
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L'atelier de
Bazille, rue de la Condamine
1870
Photographié au Musée
d'Orsay, Paris
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Pissarro, Cézanne,
et parfois Courbet, lui rendirent visite dans ses studios successifs.
Il était aussi l'une des rares personnes capables de soutenir des
joutes verbales avec l'érudit et ironique Degas,
faisant preuve d'une clarté d'esprit et d'un réalisme que l'on peut
retrouver dans ses tableaux.

Scène d'été
1869
Fogg Art Museum , Harvard
University
Cambridge, Ma. USA
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L'oeuvre de Bazille, interrompue par sa
mort prématurée à la guerre de 1870, montre des compositions
nouvelles développées avec audace et diversité
: portraits de plein air avec fond panoramique comme dans "La robe
rose" 1864 ou "Vue de village Castelnau-le-Lez" 1868,
scène de famille avec son grand tableau "Réunion de famille" 1867
(152x230), scènes de plein air avec "Scène d'été" 1869.
Il s'attacha en particulier à combiner la
peinture de figures en plein air avec une concentration intense sur la lumière
naturelle.
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Bazille s'engagea volontairement, avec enthousiasme, dans le
régiment des Zouaves lors de la guerre de 1870. Il fut tué au combat à Beaune-la-Rolande
(près d'Orléans) le 28 novembre 1870, à l'âge de 29 ans.
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